Et comme si rien n’allait
survenir, comme à son habitude, il reste silencieux, calme, mystérieux,
abyssale, gobant toute pensée superficielle ; le Désert…
Mais dans les quartiers, des géométries
ancestrales frémissent l’exorde du Mouled. Et les ruisseaux de croyants, deviennent
des rivières qui se déversent au cœur de la cité. C’est l’évasion de l’esprit
au-delà du corps, c’est l’échappée de la foi au-delà du raisonnement. Etre sous
les feux du « baroude », encerclés par rythmes incessants, surfant en
harmonie avec les vagues, nous devenions purs et sains, sans cela, impossible
de saisir les versets du coran qu’on dirait psalmodiés par le profond des âmes
et non par les lèvres !
On devient une éponge silencieuse
à l’énergie de ce peuple ou à ce fils conducteur entre Dieu et l’Univers ;
c’est cette énergie qui nous téléporte, qui nous transcende sous le respect des
regards, sentant sa bienveillance [Que les louanges du Seigneur soient sur
lui]…
Et lors d’une prière, il y a
toujours la naissance d’une goutte de larme qui glisse dans le creux de mes
mains et qui finira absorbée par les grains de sable…
« Au désert chacun retrouve son secret... ! »
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